Né en 1999 à Grenoble, Matthieu Livrieri pratique, très jeune, le dessin dans l’atelier de l’artiste plasticien Max Terland. Il poursuit sa scolarité au Lycée Champollion, dans la spécialité artistique, avec Etienne Brunet comme enseignant. En 2017, il intègre les Beaux-Arts de Grenoble où il affine sa pratique artistique dans divers médiums tels que la vidéo, l’installation. En 2018, c’est aux Beaux-Arts de Montpellier qu’il choisit de poursuivre son parcours. Là, il se consacre essentiellement à la peinture/dessin, notamment grâce à Gilles Balmet, artiste également originaire de Grenoble.

Matthieu Livrieri partage avec nous sa propre vie, considérant que la vie est un art. Ses expériences personnelles lui permettent de témoigner de son époque au travers de la peinture.

Les espaces déformés par une vision spécifique, la couleur et les traits très graves et stricts impactent directement l’esprit du spectateur et donnent une idée vive et brute de son travail. La notion de déformation des espaces est sans équivoque, en dialogue avec sa pratique stricte et droite des dessins de la série “la ville”.

Sa peinture instaure un dialogue avec ses dessins. Ces espaces dépendent de l’image première, de sa puissance signifiante, d’une perception individuelle et hétéroclite de nos champs de vision. Ce que cet espace prétend être, l’image de la réalité, n’est en rien l’image que l’on imagine être.